L’histoire de No Time for Sadness débute en 2014, à Genève, capitale du luxe et de la haute horlogerie…du moins c’est le sentiment que m’a toujours donné la Rue du Rhône et ses arcades magnifiques ..

L’histoire aurait aussi bien pu débuter avant ma naissance, naître d’une autre passion.
Nous sommes en janvier 2013. Je rentre à Genève d’un séjour à l’étranger.
J’ai quitté des amitiés.
Il y a un océan entre nous. Ce qui n’est rien grâce à Instagram.
Mais nos soleils ne brillent pas au même moment, ce n’est jamais ton matin et le mien.

Novembre 2013. Gris dehors. Gris dedans. C’est un matin (pas le tien) mais ça pourrait être n’importe quelle heure, une lumière égale depuis des jours.
Rue du Rhône, juste pour le plaisir de se sentir dans ta Genève, celle de celui qui visite ma ville sans connaître de Genevois. J’y vais pour m’évader.
Les parfums de canelle et d’orange parviennent à redonner un peu de couleur à mon matin. Les vitrines m’emmènent avec élégance dans le milieu de l’artisanat d’art. Le bling bling ne m’effraie pas, il me fascine. Chaque vitrine, raconte une histoire que mes yeux dévorent.

Je tombe sur une montre squelette. Mon cœur bat, je vous avoue, comme un coup de foudre. Comment se fait-il que ces composants si délicats, si fins, d’une telle beauté ne parent pas nos doigts, nos oreilles et nos cous?

La quête des composants horlogers commence à cet instant. Profane, je déniche le Dictionnaire professionnel illustré de l’horlogerie de Berner.
Les composants horlogers, le dictionnaire et moi essayons toutes sorte de compositions:

Les mouvements horlogers, privés de mécanique, de physique, d’électricité, d’électronique et ou encore d’astronomie révèlent des pièces immobiles, silencieuses; elles se laissent manipuler, pas toujours très docilement, mais avec grâce.
Des années d’essais, certains réussis, d’autres trop fragiles.

Je vous présente donc les pièces qui résistent au temps, à la mode, aux heures de la journée et surtout, qui m’ont fait oublier que ton matin n’est plus le mien.

No Time for Sadness!

…Faites-vous sourire